Dernièrement : les nouveaux locaux de la Division d’Arusha ont été officiellement ouverts le 25 novembre 2016, lors d’une cérémonie présidée par Son Excellence Samia Suluhu Hassan, Vice-Président de la République-Unie de Tanzanie. Communiqué de presse
Dans son rapport du 16 janvier 2013 à l’Assemblée générale, le Secrétaire général de l’ONU a souligné que les besoins spécifiques que suscitent le programme, les fonctions et la sécurité du Mécanisme rendaient nécessaire la construction d’un nouveau bâtiment pour la Division du Mécanisme à Arusha, ville où se trouve actuellement le TPIR.
Le Gouvernement de la République-Unie de Tanzanie a offert de mettre gratuitement un terrain à la disposition de l’Organisation des Nations Unies pour les locaux de la Division d’Arusha et de se charger des éventuels aménagements et équipements collectifs qui seraient nécessaires sur le site choisi.
Le site le plus approprié a été trouvé au lieu dit Lakilaki, à proximité immédiate de la ville d’Arusha et de son aéroport.
Le complexe est disposé de manière à épouser naturellement le terrain en pente douce, et la cour, bordée de bâtiments sur trois côtés, offrira sur le quatrième la perspective du mont Meru. La conception d’ensemble reflète l’essence du Mécanisme, qui s’affirme comme une institution modèle, petite et efficace de justice pénale internationale. Les trois bâtiments se présentent dans un style dépouillé et minimaliste et sont conçus pour être adaptables et modulables comme l’exigent les activités ponctuelles du Mécanisme, traduisant ainsi l’ambition du Conseil de sécurité, qui envisageait une institution petite, efficace et temporaire.
Le projet est conforme aux meilleures pratiques actuelles des secteurs de l’architecture et du bâtiment en ce qui concerne le respect de l’environnement. Cela permet de réduire au minimum la consommation d’énergie, d’eau et d’autres ressources, et par conséquent les coûts d’exploitation à long terme du complexe et les émissions de gaz à effet de serre.
Le bâtiment est également pleinement conforme aux dispositions de la Convention relative aux droits des personnes handicapées. Le site et les bâtiments sont accessibles à tous, tout particulièrement aux chercheurs, ainsi qu’aux autres membres du public, y compris les personnes ayant des handicaps auditifs, visuels, moteurs ou cognitifs.
La réalisation du projet a duré environ quatre ans et son coût total est d’environ 8,7 millions de dollars des États-Unis d’Amérique.