Le Président Meron félicite la Cour pénale internationale à l’occasion de la Journée de la justice pénale internationale
Le Président du Mécanisme pour les Tribunaux pénaux internationaux (le « MTPI »), Theodor Meron, a transmis ses félicitations à la Cour pénale internationale (la « CPI ») à l’occasion de la Journée de la justice pénale internationale.
Dans une lettre adressée à la Présidente de la CPI, Silvia Fernández de Gurmendi, le Président Meron a souligné l’importance de la Journée de la justice pénale internationale — jour qui marque l’anniversaire de l’adoption du Statut de Rome le 17 juillet 1998 —, qui est l’occasion de célébrer les réalisations de la CPI, de réfléchir sur la question de la justice pénale internationale et de reconnaître le rôle essentiel de divers partenaires à travers le monde qui participent avec détermination à la lutte mondiale pour mettre fin à l’impunité et établir les responsabilités.
Le Président Meron a fait référence aux nombreuses contributions que la CPI, ainsi que les tribunaux ad hoc et les cours pénales hybrides, ont apportées au développement de la justice pénale internationale et à l’établissement des responsabilités à l’égard des dirigeants politiques et militaires responsables de violations du droit international. Il a aussi souligné que, si nous regardons vers l’avenir, « la justice internationale à long terme dépend de notre volonté de prendre en compte de manière responsable et effective les enseignements tirés et de mener une action plus efficace tout en respectant les garanties et les principes fondamentaux qui sont au cœur de notre travail ».
Le Président Meron a également insisté sur l’importance de la coopération entre États et déclaré que l’engagement continu des États en faveur de la justice pénale internationale était plus que jamais important pour mettre fin à l’impunité des auteurs de violations du droit international.
En outre, le Président Meron a souligné que l’éducation et la responsabilisation des communautés du monde entier étaient fondamentales pour prévenir et empêcher la commission de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et de génocides. Il a fait observer que les célébrations du 17 juillet unissent les États, les institutions et les personnes « dont la détermination et la persévérance contribuent à construire un monde dans lequel l’établissement des responsabilités sera la règle plutôt que l’exception, et où l’état de droit régnera ».