La représentante du Programme d’information du Mécanisme organise un atelier sur la recherche dans les archives judiciaires à l’occasion de la 27e conférence annuelle d’EUROCLIO

Aujourd’hui, la coordonnatrice du Projet éducatif pour la jeunesse du Programme d’information du Mécanisme pour les communautés concernées, Mme Anisa Sućeska, a organisé, à l’intention des participants de la 27e conférence annuelle de l’association européenne des professeurs d’histoire (EUROCLIO), un atelier sur l’utilisation des archives judiciaires du Tribunal pénal international pour l’ex‑Yougoslavie (le « TPIY ») et du Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des Tribunaux pénaux (le « Mécanisme ») et sur la façon d’y faire des recherches.

L’atelier organisé aujourd’hui fait partie du programme de formation du Mécanisme conçu pour les professeurs d’histoire de lycée, qui est mis en œuvre en collaboration avec le Programme d’information du Mécanisme pour les communautés concernées, EUROCLIO et les associations de professeurs d’histoire des six pays issus de l’ex-Yougoslavie.

Mme Sućeska a expliqué que ce programme de formation a pour objectif d’aider les professeurs d’histoire qui enseignent dans les pays issus de l’ex-Yougoslavie à utiliser au mieux les documents d’archives et les faits établis par la justice pour préparer leurs leçons d’histoire sur les conflits des années 1990.

M. Rodoljub Jovanović, consultant pour le Programme d’information du Mécanisme, et M. Igor Radulović, représentant de l’association monténégrine des professeurs d’histoire, ont également participé à l’atelier d’aujourd’hui et ont insisté sur le fait que les archives du TPIY et du Mécanisme constituent une ressource unique pour les professeurs qui souhaitent informer leurs élèves sur ces conflits et les crimes qui ont été commis dans ce cadre.

Le Programme d’information du Mécanisme pour les communautés concernées a pour but d’aider la population et les communautés des pays de l’ex‑Yougoslavie à mieux connaître et comprendre les crimes commis pendant les conflits des années 1990, sur la base des affaires jugées devant le TPIY et le Mécanisme. Il est généreusement parrainé par l’Union européenne et le Ministère fédéral suisse des affaires étrangères.