Le Président Theodor Meron s’entretient de coopération judiciaire avec des institutions d’Afrique et d’Afrique de l’Est
Le Président du Mécanisme pour les Tribunaux pénaux internationaux (le « MTPI »), le Juge Theodor Meron, s’est entretenu aujourd’hui avec le Président de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, le Juge Augustino S. L. Ramandhani, et avec le Président de la Cour de justice de l’Afrique de l’Est, le Juge Emmanuel Ugirashebuja, qui était accompagné de juges de la Division d’appel de cette Cour. Les deux rencontres ont eu lieu à Arusha (République‑Unie de Tanzanie), où chacune de ces trois institutions judiciaires a son siège.
Ces rencontres ont été l’occasion d’explorer les possibilités pour les trois organisations, qui appartiennent toutes au groupe des institutions judiciaires internationales sises à Arusha, de renforcer leurs liens institutionnels, en particulier eu égard au fait que la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples et la Cour de justice de l’Afrique de l’Est appliquent des normes juridiques internationales à l’échelle de la région et de la sous-région, respectivement. Le Juge Meron s’est dit favorable à une initiative de partage des connaissances et de sensibilisation mutuelle entre les magistrats des trois institutions, en coopération avec des membres émérites du système judiciaire tanzanien. En guise de première étape, le Juge Meron a proposé que soit organisé un colloque réunissant des juges de chacune des institutions, ainsi que des représentants du système judiciaire tanzanien, afin d’approfondir la connaissance du droit pénal international et de développer les approches comparatives en matière de méthodologie judiciaire. Cette proposition a été saluée par chacun des Présidents. Le colloque sera organisé dans les nouveaux locaux du MTPI à Arusha.
Les nouveaux locaux du Mécanisme à Lakilaki (Arusha) devront être prêts courant 2016. Ils représentent une nouvelle étape dans l’engagement de longue date de l’ONU aux côtés d’Arusha et de la Tanzanie et dans le partenariat qui les lie. Ils renforceront la présence des institutions judiciaires sises à Arusha. De plus, grâce à ces nouveaux locaux, des ressources précieuses pour la recherche seront accessibles aux magistrats et aux autres praticiens du droit, ainsi qu’au public.